Les poids lourds de l'indice américain, axés sur la technologie, ont à nouveau donné le ton, tandis que le reste de l'indice a fait du surplace. Et ce, malgré le fait que les baisses de taux d'intérêt de la banque centrale américaine ont une fois de plus été repoussées aux calendes grecques - la conjoncture américaine se montre actuellement trop résiliente. De ce côté-ci de l'Atlantique, les baisses des taux directeurs ont déjà commencé. Après l'avancée de la Banque nationale suisse au premier trimestre (et une nouvelle baisse des taux au deuxième trimestre), la BCE lui a emboîté le pas. La situation conjoncturelle plus faible en Europe lui a donné la marge de manœuvre nécessaire.
La poursuite de la baisse de la volatilité et des marchés d'actions positifs, combinée à la surperformance des "big tech", a fait souffler un vent contraire sur nos stratégies d'actions optimisées en termes de risque et axées sur la diversification. Les titres et secteurs défensifs n'ont guère retenu l'attention au deuxième trimestre. Par conséquent, nos fonds ont été à la traîne de leur indice de référence dans tous les univers de placement. C'est en Chine que la sous-performance a été la plus marquée. Le marché chinois des actions s'est nettement redressé depuis le début de l'année et a également très fortement progressé au deuxième trimestre. La sous-performance la plus faible a été enregistrée par nos fonds en actions suisses.
Lancé il y a six mois, le fonds OLZ Equity World Dynamic 0-100, qui adapte sa quote-part d'actions à l'environnement de risque actuel, était également entièrement investi en actions au deuxième trimestre. Cela indique également que les indicateurs de risque de marché restent actuellement à un niveau très bas et que les marchés boursiers mondiaux se trouvent dans une tendance clairement positive.
Sur les marchés obligataires mondiaux, nous avons observé une légère hausse du niveau des taux d'intérêt au deuxième trimestre, ce qui a entraîné une performance négative au final. Celle-ci a été la plus marquée en Australie et (étonnamment) au Japon, et la plus faible au Canada et aux États-Unis. Au total, ces mouvements ont entraîné une surperformance de notre fonds d'obligations d'État à duration longue (long term), tandis que le fonds à duration moyenne a légèrement sous-performé l'indice. En Suisse, grâce à la BNS, les taux d'intérêt ont légèrement baissé. En raison de la duration plus courte de notre fonds Bond CHF par rapport à l'indice de référence, celui-ci était certes en hausse dans le décompte trimestriel, mais à la traîne de l'indice de marché.