Vers la fin du premier trimestre, un fort mouvement inverse s'est amorcé, qui a permis d'éclaircir quelque peu le tableau général. Nous saisissons l'occasion de ces trois premiers mois de l'année pour esquisser le fonctionnement de la stratégie OLZ Minimum Risk à l'aide des événements actuels.
La performance du marché et l’évolution du risque de marché comme moteurs de performance
Dans notre article de blog «Les performances dépendent du régime de marché», nous avons mis en lumière la manière dont la performance du marché et l’évolution du risque de marché affectent la performance relative de nos fonds en actions basés sur le risque. Pour récapituler brièvement, si la baisse des cours et la hausse de la volatilité sont bénéfiques à notre approche, les marchés fortement positifs et la baisse de la volatilité ont tendance à entraîner un retard par rapport à l'indice de référence pondéré en fonction du capital.
Un trimestre des extrêmes
Au cours du premier trimestre 2022, nous avons pu observer, comme nous l'avons mentionné en introduction, les deux extrêmes de manière très rapprochée. Considérons à cet égard l'indice MSCI World ex CH et, en tant que proxy du risque de marché, l'indice VIX (qui mesure la volatilité attendue de l'indice S&P 500). L'indice boursier a perdu environ 11.5% jusqu'au 8 mars. Dans le même temps, l'indice VIX a augmenté de manière significative. Le risque de marché a pratiquement doublé depuis le début de l'année. Durant cette phase, notre fonds OLZ Equity World ex CH Optimized ESG a profité de son orientation plus défensive et de sa sélection de titres optimisée en termes de risques. Il a ainsi pu réduire fortement ses pertes et devancer l'indice de référence de plus de 7%.